26 novembre 2007

Mouais

Je sais, ce blog serait bien plus drôle si je vous parlais de ma vie sexuelle. Et encore, ce n'est pas sûr. Disons que si j'écrivais au moins des billets de temps en temps, ça serait bien.

Pour l'instant, j'essaie de mobiliser toute ma motivation pour travailler. Autant vous dire que je déploie de nombreux efforts pour pas grand-chose, parce que la motivation, elle a un peu fait pschitt.

Il suffit de passer un vrai week-end normal pour se rendre compte que faire une prepena, c'est vraiment avoir une vie de con. Je me suis dit que je pourrais peut-être essayer de ne pas travailler le week-end cette année. Mais ça ne résout pas les problèmes des galops systématiques du samedi matin, qui ont tendance à gâcher à eux seuls la fin de semaine.

Il suffit de regarder un peu les relevés de notes des copains pour se rendre compte que ces concours ne suivent aucune logique et que le travail n'est pas nécessairement la clef du succès. Mon propre cas n'est pas celui que je peux analyser avec le plus d'objectivité (même si je trouve, aussi objectivement que possible, bizarre d'avoir 3,5 dans une matière où je n'ai pas eu moins de 12 toute l'année). En revanche, je sais qui, parmi mes amis, avait réellement toutes les chances de l'avoir, et a au final des notes bien pourries, et même plus mauvaises que celles de l'année dernière. Je sais qu'on peut avoir dans la même matière 15 une année, et 6 l'année suivante, le tout en ayant acquis bien plus de méthode et de connaissances. Je sais qu'on peut rater un concours à quelques centièmes. Je sais qu'on peut être sur liste complémentaire une année, et même pas admissible l'année suivante. Je sais que le travail ne fait que la moitié des résultats, et que c'est déprimant.

Il suffit d'assister à certains oraux de l'ENA pour se dire que les épreuves écrites ne permettent pas toujours de sélectionner les meilleurs. Afin de préserver l'anonymat des candidats et d'éviter de me faire lyncher publiquement, je ne m'étendrai pas sur le sujet, mais je suis ressortie effarée de ce que j'ai vu et entendu. Je sais que le stress rend les gens cons, moi la première (genre en oubliant de façon passagère le nom de pape de Joseph Ratzinger). Mais le stress fait partie des règles du jeu, et il y a quand même des bornes aux limites à ne pas dépasser, non mais. J'ai eu l'impression qu'on m'enfonçait un poignard dans le coeur pendant 2 fois 30 minutes, et je n'ai pas pu m'empêcher de penser "tout ça pour ça"...

A part ça, je ne suis pas du tout déprimée. Je ne déprime pas, je glande. C'est différent. La prochaine fois, je répondrai aux gens qui veulent que je leur raconte ma vie de superhéroïne et que j'épelle mon nom.

On est loin de ma vie sexuelle avec tout ça, j'en conviens. En même temps, Marie-Chantal l'a bien dit : on ne peut pas baiser et cuisiner. Or je viens de mettre en ligne une nouvelle recette.

(Je sais, la morale de l'histoire est elliptique et n'a rien à voir avec la choucroute. Problème global de motivation. Y compris pour trouver une fin démente à ce billet ô combien réjouissant)

17 commentaires:

Ashley a dit…

On ne peut pas baiser et cuisiner. Par contre on peut très aisément ne faire aucun des deux. Et c'est nul

Anonyme a dit…

L'humour des Google Ads, sur ton autre blog : "La recette de l'amour", avec un lien vers Meetic. La solution?

Lux a dit…

La dure lois des concours complètement dépassés, dans certains cas... Enfin je dis ça pour mon concours, parce que pour le tien je me sens complétement surclassée, qui ne veut toujours pas ouvrir les vannes alors qu'on réclamé des orthos à cor et à cris. Bref. Courage pour tes révisions, tout de même ^^

Anonyme a dit…

allez, allez courage Miss Coco!!!
penses à tous tes supporters qui viennent ici chaque jour te lire et te soutenir!
allez, demain il y aura un petit clin d'oeil à la gastronomie germanique, mon petit pêché mignon en cette periode de l'année!!!

Anonyme a dit…

Bien d'accord avec Marie! courage!
Laura.

Mademoiselle Coco a dit…

Ashley > c'est la monomaniaque du yaourt qui parle ?

Markss > quand je suis amoureuse, je suis encore moins concentrée que d'habitude. Alors est-ce vraiment la solution ?!

Marine > à toi aussi !

Marie > AH OUI, la recette allemande :-) Je crois que je vais me lancer dans un Mohnstollen ce week end, ça me démange depuis ce matin.

Laura > merci ! Je n'ai plus qu'à trouver un Mars pour repartir maintenant :-)

Anonyme a dit…

Han le monsieur il a pas tout compris ..
Ok le commentaire ne sert a rien, mais par contre si on peu cuisiner et faire l'amour .. Suffit de le faire a deux et tu y passe 2 fois moins de temps .. peut-etre pour les deux .. va savoir

Silphi a dit…

T'es pas obligée d'épeler ton nom tu sais ! QUant au fait de cuisiner et baiser, je ne suis vraiment pas sûr... Peut-être pas en même temps en fait ^^

Anonyme a dit…

Ah voilà, j'ai retrouvé ce que je voulais mettre à la fin de mon commentaire, tout en référence culturelle : connais-tu cette recette de l'amour fou par Gainsbourg :

"Dans un boudoir introduisez, un coeur bien tendre(...)

Jouez la farce du grand amour, dites jamais, dites toujours,
et consommez... sur canapé"

(Elle est mieux à écouter ).

Anonyme a dit…

un Mohnstollen.....
vite la recette... j'ai du Mohn à la maison, mais je ne sais pas comment l'utiliser... mon ex belle-mère préparait un super gâteau avec dont je ne connais pas la recette, zut alors!
d'ailleurs, si tu as de mal à en trouver du Mohn, tu fais signe!

Mademoiselle Coco a dit…

NicoOoO > normal, ce post est légèrement allusif ! Pour ce qui est de la cuisine, je ne faisais que reprendre la démonstration de Marie-Chantal, hein. Ca ne veut pas dire que j'y croie :-)

Silphi > je crois que je vais épeler mon nom sur mon autre blog, j'y réfléchis encore. Pour la cuisine, cf. supra ma réponse à NicoOcO !

Markss > ah merci pour cette jolie découverte. Je ne l'avais jamais entendue (je sais, c'est dingue).

Marie > merci pour le Mohn ! On en trouve dans les boutiques de diététique et les épiceries bios ici, et même chez Monoprix ! Je vais tenter et je mettrai la recette en ligne s'il est bon ! Comme tu as de la chance d'avoir tous les Weihnachtsplätzchen à portée de main ;-)

Anonyme a dit…

Je me suis fait exactement les mêmes réflexions que toi, même si elles étaient certainement moins documentées, et finalement je me suis décidé à ne pas le repasser... Pas que ce soit complètement impossible pour moi de l'avoir (enfin, bien ambitieux quand même), du moins c'est que ce que j'ai l'ignoble prétention de croire, mais que c'est véritablement trop aléatoire pour que je consente à y consacrer une année supplémentaire. J'ai longuement hésité à aller voir des oraux... Et je ne l'ai pas fait, craignant de me retrouver encore plus déprimé après cela, et à te lire je pense que j'ai bien fait, même si ton seuil de jugement favorable est certainement supérieur au mien.
Quant à ta vie sexuelle, ça n'avance pas avec ton jeune homme au prénom suranné? C'est que tu n'as pas du avoir l'occasion de cuisiner pour lui alors...

Mademoiselle Coco a dit…

Denys > oh, te revoilà ?! Je me demandais sur quelle plage ensoleillée tu te prélassais !

Tu le repasseras haut la main en 3ème voie dans quelques années épicétou ;-) Reste juste à trouver une occupation saine pour meubler ces quelques années.

J'ai droit à un joker pour la dernière question ;-) ?

Anonyme a dit…

Cherbourg, on dira ce qu'on voudra, c'est pas Copacabana. Mais c'est largement compensé par le fait de faire des guili-guili à un petit bonhomme de 2 mois qu'est si adorablement beau qu'on le mangerait tout cru... Il a pleuré, néanmoins : à croire qu'il avait déjà compris ce qu'il va se coltiner comme parrain. J'en suis à me demander si je veux vraiment des enfants plus tard, par contre: celui-là m'a rendu si gaga que je redoute de devenir irréversiblement niais si j'y suis exposé en permanence :-)

Sinon, tout le monde à droit à son joker... Mais franchement, tu penses vraiment que la chose à faire est de boire un jus d'orange? ;-)

Mademoiselle Coco a dit…

Denys > Deux choses : 1. manger un enfant, c'est mal. Même si tu ne le tues pas avant. 2. Il me semble que la niaiserie est aisément pardonnée aux parents. Au moins les premiers mois (après, il commence à marcher et à faire des bêtises, et tu redescends sur Terre).

Ca existe encore le jus de fruit Joker ?! J'ai l'impression de voir surgir une pub de mon enfance !

Anonyme a dit…

Rhooo, mais tu ARRETES de me faire passer pour un vieux débris oui?! Groumpfff!
Nous n'avons que 2 ou 3 ans d'écart, d'abord - et OUI, Joker est une marque qui existe toujours, qui est même leader sur le marché français du jus de fruit ambiant (merci le site institutionnel). Alors j'trouve qu'c'est pas très très respectueux pour tous ces gens qui se lèvent chaque matin et continuent à faire vivre cette marque si profondément installée dans notre imaginaire (non ils ne m'ont pas fait une offre d'emploi).

PS : blanc-bec! Là. :-p

Mademoiselle Coco a dit…

Denys > roh mais t'arrête un peu ? Juste après avoir posté mon commentaire, je me suis dit que tu allais le prendre dans le mauvais sens... Pffffff... C'est juste que j'ai vraiment l'impression que la dernière fois que j'ai entendu le slogan "tout le monde a droit à son joker" date environ de 1993, tu vois. Rien à voir avec ton âge, donc :P