16 septembre 2007

Soirée diapos

Dites, si je vous raconte mes vacances, vous allez trouver que je fais ma crâneuse ? Bon alors c'est simple : il faisait beau, il faisait chaud, il n'y avait personne sur la plage, la mer était bleue-verte comme elle ne l'avait jamais été cet été, la lumière était sublime, j'ai soigné ma traditionnelle tendinite à laquelle je n'ai pas non plus échappé cette fois-ci, j'ai dormi pendant des heures et des heures, j'ai mangé des kilos de palourdes. Et puis j'ai aussi fait ce que je ne fais que là-bas : je suis montée à cheval.

L'équitation, cela a été mon plus gros sacrifice dans ma préparation au concours. Histoire de ne pas me casser la clavicule ou me fouler le poignet, j'ai renoncé au cheval durant tout l'été. Ca aurait été sacrément ballot de manquer les écrits pour un saut d'obstacle raté, non ? Mais cette fois-ci, pas question que je m'en passe.

Ce qui est formidable avec le cheval, c'est que je n'ai pas vraiment l'impression de faire du sport. Attention, je ne dis pas que l'équitation n'est pas un sport. D'ailleurs, le premier qui me sort que "dans l'équitation, c'est le cheval qui fait tous les efforts", je le hisse sur une selle et je lui fais faire 3 tours de carrière, histoire qu'il se rende compte.

Donc quand je dis que ce n'est pas un sport, c'est qu'il ne s'agit pas bêtement de courir pour rien jusqu'à ne plus avoir de poumons. Déjà, il faut prendre soin de son cheval, gagner sa confiance, se faire obéir même quand il a décidé de se payer votre tête (genre il est tout étrillé, brossé, lustré, sellé, il arrive dans la carrière et il se roule dans le sable dans tous les sens, histoire de rire un peu). C'est bien plus fascinant qu'une ligne de piscine ou qu'un couloir de stade, avouez. Et puis on peut aller faire de très belles balades david-hamiltoniennes sur la plage au coucher du soleil.

Mais vu qu'il faut malgré tout sacrément remuer sa carcasse, c'est quand même du sport, dont l'effet magique est de vous faire remonter les fesses de quelques centimères encore plus vite qu'une culotte Wonderbra (le lien, ce n'est pas pour que vous vous rinciez l'oeil ou puissiez prétendre que je parle sous-vêtements dans chacun de mes posts, mais pour que les ignorants sachent de quoi je parle). Après quelques séances de trot enlevé, des fesses dignes des plus grandes danseuses de forró apparaissent comme par magie (quoi que je ne sache pas réellement si ce sont les fesses qui font le forró ou le forró qui fait les fesses...). Si vous ne savez pas ce qu'est le forró, regardez en bas, je vous ai mis une petite vidéo (oui, je succombe aux sirènes marketing des tubes de l'été, et je n'ai même - presque - pas honte).

Cependant, en tout honnêteté, il ne s'agit que du second effet Kiss cool. Le premier effet Kiss cool est en effet un probable gonflement de vos cuisses, qui peuvent doubler de volume en quelques heures après une mise en selle un peu intensive. Une mise en selle, pour résumer, c'est se taper le cul de la façon la plus répétitive et la plus violente possible, jusqu'à ce que vous ayez bien compris où et comment mettre ou ne pas mettre vos fesses pour avoir une bonne position. Quelques heures après cet exercice douloureux mais très efficace, où le ridicule atteint des sommets (vous avez déjà essayé de trotter sans étrier, en vous tapant la tête d'une main et en vous frottant le ventre en cercle de l'autre ?), il se peut que soudain, vos cuisses se mettent à se toucher. Elles peuvent aussi gagner une teinte bleue, jaune, ou violette. Mais cela n'arrive qu'à ceux qui - comme moi - se laissent ballotter comme des sacs à patates par manque de pratique et/ou de muscles.

Il y a quelques temps, j'avais lu dans un magazine féminin l'assertion sans concession d'une connasse de journaliste, selon laquelle "tout ce qui faisait une silhouette, c'était l'espace de 3 cm - AU MINIMUM - qui séparait les deux cuisses". Quelle que soit votre morphologie, sans ce blanc intercuissal, point de salut. Cela se voulait rassurant ("peu importe la taille de vos cuisses, tant qu'elles ne se touchent pas"), mais j'ai plus été marquée par la connerie abyssale d'une telle affirmation. La fille qui a 2,8 cm entre les cuisses a-t-elle une silhouette complètement déséquilibrée ? Quant aux pauvres nénettes qui ont des cuisses qui se touchent, celles-là peuvent complètement oublier l'idée de se montrer encore en société. Nan, c'est vrai quoi, il faut avoir un peu de pudeur et ne pas forcer les autres à regarder de telles monstruosités... J'aime vraiment de moins en moins les magazines féminins.

Bref, je m'emporte et je m'égare. Tout ça pour dire que quand je fais du cheval, je reprends non seulement l'équitation, mais aussi le sport. Les premières fois, le résultat n'est pas brillant, et je marche comme une mémé pendant quelques jours : à 2 à l'heure, dos cassé, fesses en arrière, jambes pliées. C'est super glamour. Et le bikini avec des hématomes aux fesses, c'est le chic suprême. Mais quand je reste un peu plus longtemps, ça paie : la deuxième semaine, je retrouve mes réflexes et mon style plein d'élégance (bien sûr). Le problème, c'est que là, je ne suis restée que quelques jours, et que j'ai commencé avec une mise en selle de Galop 5, si vous voyez ce que je veux dire.

Bon, à part ça, je me suis remise au travail. La vie de préparationnaire ne s'arrête jamais. Avant de commencer à bûcher d'hypothétiques oraux, j'ai de nouveau des écrits qui m'attendent dans moins de trois semaines, avec un programme totalement différent de celui de l'ENA, sinon ça ne serait pas drôle. Quelques saines occupations en vue donc.




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25 commentaires:

Anonyme a dit…

Ah oui, donc, le forro, c'est tapoter d'une hanche délicate la bite du monsieur? Je devrais pouvoir y parvenir.

Pour une fois, ça me fait du bien de lire un truc sur l'équitation, pas de frustration, que des souvenirs, douloureux ou délicieux.
Merci pour ce billet bien agréable.
:-)

Anonyme a dit…

En gros c'est comme une lambada le forro... non?!...

j'ai toujours préféré la ballda en forêt tranquille... moins de bleus!

Anonyme a dit…

question naive: des cuisses qui se touchent ou pas, cela ne depend pas de l'ecart entre les pieds?

les magasines feminins, cela fait longtemps que je ne les lis plus, entre les betises et les mensonges (pubs deguisees), il ne reste plus grand chose a lire...

Mademoiselle Coco a dit…

Ardalia > t'as tout compris pour le forro. Je sens que tu vas déchirer les nuits toulousaines.

Euh, dis donc, d'habitude je te frustre ou quoi ? Ou c'est que d'ordinaire, les trucs sur l'équitation te frustrent ? Et pourquoi ? Allez, balance... (en fait, je suis sure que tu es juste contente de m'imaginer avec des cuisses de mamouth pliée en deux)

Marie > me rappelle plus comment on danse la lambada, j'étais trop jeune pour faire frotti-frotta en 1989... (non, ceci n'est pas un tacle sournois)

Pour la promenade en forête, oui, tellement moins de bleus, mais tellement plus chi*** !!

Columbine > c'est pieds joints, parallèle l'un à l'autre. J'ai cherché une photo parlante, mais tous les mots clefs que je rentre me renvoie à des photos cochonnes pas du tout adaptées...

Anonyme a dit…

moi je pense que tout ce discours sur l'équitation manque cruellement de photos (d'animaux, de fesses, de bleus, de mademoiselle Coco, etc...)
je ne connaissais pas la culotte wonderbra, je trouve ca hallucinant! comment se choper des fesses westwoodiennes en un rien de temps quoi...

Anonyme a dit…

Coco, je n'imagine pas tes cuisses, tu sais bien que je n'en ai que pour tes seins, voyons, sois sérieuse.

Eh bien, mes parents n'avaient pas les moyens de me payer des cours d'équitation, si bien que je n'ai pu en faire que ponctuellement, environ une fois tout les 5 ans, aux solstices d'hiver. Si bien qu'il m'en est resté un goût amer, car ça me plaisait vachement beaucoup. Donc, quand je lisais un truc dessus, ça faisait mal dans mon dedans, comme quoi on a tous quelque chose en nous de Tenessee.
Et pis là, rien.
J'ai revu les kilomètres de trot enlevé, les courbatures du bas du dos, les bleus sur les mollets, les galopades hurlantes sur Emir et tout ça sans le moindre prout de serrement de coeur, juste du plaisir.
Ayé.
Je suis vieille.
Je suis foutue pour le forro.

La lambada, que de souvenirs! Rien à voir, la lambada se dansait collé-collé, les pudendas du monsieur soigneusement posées sur la cuisse de madame, enfin plutôt -keuf keuf- de mademoiselle, si je puis me permettre, laquelle tentait, si possible, de ne pas faire ventouse sur la cuisse du monsieur, opération facilitée par le port d'une culotte, wonderbra ou non.
Merci de votre attention "soutenue".

Anonyme a dit…

Héhé, j'espère que tu n'avais pas oublié ton shock absorber ;-) ! Merci à lui, qui m'a amenée ici pour la première fois...
Et que vois-je, il y aurait des toulousains qui fréquenteraient ce lieu ?

Mademoiselle Coco a dit…

körsbär > nan mais attends, c'est pas un site cochon gore ici ;-)

Pour la culotte wonderbra, ils font deux tailles. Je n'arrive pas à savoir si ce sont deux tailles de culotte ou deux tailles de rembourrage...

Ardalia > ah ben voyons, encore un appel à l'exhibitionnisme, nomého... Je suis pas comme toi moi ;-)

Tu sais, pour l'équitation, il n'est jamais trop tard pour commencer, surtout quand on en meurt d'envie. Y a des chances que ça soit moins cher par chez toi que sur la région parisienne. A raison d'une heure toutes les deux semaines, tu peux déjà bien te faire plaisir sans trop te ruiner. Et après, tu pourras ouvrir un cabinet d'équithérapie (mais je suis pas certaine que ça se fasse vraiment en cabinet, cette chose).

Merci pour cette description précise de la lambada. Je crois que j'étais vraiment trop petite pour en savourer toutes les subtilités.

Petitelouise > ah que non, j'avais bien pris mes deux exemplaires !! Et oui, il y a d'autres habitantes de la ville rose !

Unknown a dit…

Au début, je voulais faire un jeu de mots entre le galop de tes vacances et les galops d'essai de ton année de préparation; je préfère toutefois m'abstenir, sûr de ne jamais pouvoir atteindre le niveau du (re)volver.

Content néanmoins que Coco soit - de nouveau - de retour.

Anonyme a dit…

Ben en ce qui me concerne, je suis un peu comme Ardalia : l'équitation faisait partie de l'inenvisageable financièrement pour mes parents quand j'étais gamin.
Donc j'ai fait sur le tard ma première expérience de la plus belle conquête de l'homme (non, je ne parle pas de la femme, concentrez vous un peu), c'était à l'Ecole Navale, au milieu d'une foule de jeunes hommes athlétiques en bel uniforme bleu marine à boutons dorés (précision superfétatoire, mais comme Ardalia au vu de ses commentaires m'a l'air aussi inflammable en ce moment qu'un hectare de forêt du Péloponnèse, je voulais voir ce qu'elle penserait de ces circonstances :-D).
Etant un parfait débutant, j'ai audacieusement levé la main à la question du moniteur "qui est-ce qui appréhende un peu de monter sur un cheval?". J'appréhendais pas vraiment, mais mon instinct de survie me disait qu'avec un peu de chance j'allais probablement me retrouver sur Tornado (le chwal de Zorro) furieux de n'avoir machouillé qu'à moitié son dernier picotin d'avoine, qu'il me prendrait pour le sergent Garcia (même si je crois qu'on se ressemble pas trop?) et me désarçonnerait en conséquence.
En guise de récompense pour ma pusillanimité, j'ai donc eu droit à une vieille jument à l'article de la mort, la vieille mémère arthritique qui avait probablement participé à la charge de Rocroi ou été capturée par les Anglais à Azincourt. Elle était si exténuée, la pauvre, qu'elle s'est endormie sous moi, apparemment (et pourtant, avec mes 90 kgs, c'est pas évident de s'endormir sous moi), et j'avais beau taper frénétiquement du talon sur ses flancs pour la faire avancer comme on me disait de faire, elle restait inébranlable. Enfin bref, vous imaginez comme j'ai furieusement galopé cheveux aux vents...
Mais je n'ai finalement pas tant regretté ma prudence initiale (et puis j'ai quand même réussi à faire bouger ma rosse de quelques mètres): un désagréable fat qui s'était fait passer pour Rodrigo Pessoa a été installé sur un cheval plutôt nerveux, qui finalement a accéléré ses tours de manège, est parti au galop et a fait valdinguer notre Don Quichotte dans le buisson de ronces le plus proche. Plus de peur que de mal, mais... justice immanente, hé hé...
Une autre remarque sur les effets bénéfiques de l'équitation sur la morphologie : un camarade de promo (je vais pas dire ami, il est chi*** comme la mort, voire plus, le suicide semble une option finalement plutôt séduisante quand on passe plus de 10 minutes avec lui) faisait de l'équitation depuis sa petite enfance, apparemment pour régler des problèmes de dos (moi j'aurais cru que ça te pilonnait la colonne vertébrale plutôt qu'autre chose), et le bénéfice collatéral (une rareté, ça, un bénéfice collatéral) était qu'il avait une sangle abdominale de MALADE. On aurait pu dresser la table sur ses tablettes de chocolat. Le problème est que comme l'équitation ne muscle rien d'autre dans le haut du corps, et que c'est un gringalet absolu à part ça, le voir torse nu était plutôt comique qu'impressionnant. A méditer pour tous les équitants... J'sais pas pourquoi, je suis méchant moi ce matin?
Par ailleurs, je sais un autre effet de l'équitation sur le corps féminin. Mais là, ma pudeur m'interdit d'aller plus loin.

Et enfin dernière, je me dois de faire de la pub pour le sport que j'ai naguère pratiqué : l'escrime, et plus précisément le fleuret. Le sport le plus classe, le plus élégant, le plus noble (comment ça je suis partial?)! Sans même parler de l'art de vivre exceptionnel que constitue sa pratique (pfff qu'est-ce que je raconte), les conséquences sur la musculature sont assez proches de celle de l'équitation: développer les cuisses, et aussi, semble-t-il... muscler les fessiers. Sans prendre le risque d'un coup de sabot vicieux! J'incite donc toutes les femmes à s'adonner davantage à la pratique de ce sport qu'elles boudent injustement. Sincèrement c'est très sympa.

Anonyme a dit…

Groumph. Pourquoi ça marche pas ? Bon, je recommence.
Je disais que non, je n'habitais plus dans la ville rose depuis bien longtemps, j'ai conquis la capitale depuis un bon moment. Mais j'y retourne de temps en temps, parce qu'il y a là bas un fromager qui a les meilleurs produits du monde.

Anonyme a dit…

Alors j'ai lu en silence.
Puis, j'ai écouté la petite chanson.
Puis j'ai relu avec la petite chanson.
Là, je me suis ré-ga-lée :)
Des bizettes

Mademoiselle Coco a dit…

M > ah, que je place la barre haute, en effet ;-)

Denys > tu voudrais pas, par hasard, que je te laisse une tribune libre sur ce blog non ? (meuh non je n'essaie pas de te faire taire, je te mets juste en boîte. Je te laisse déjà libre d'allumer Ardalia en direct, alors ça va bien hein, tu ne vas pas non plus te plaindre...

Aucune ressemblance avec Sergent Garcia (à part, peut-être, vaguement le bouc pour la moustache ? en fait non), que ce soit l'acolyte de Z. ou le chanteur. Et pour les cheveux au vent, sans parler de celui dont d'un seul coup toutes les filles se mettent à parler à cause de ses poils : ptête ben que si tu avais eu la même coupe que Chabal, la vieille jument aurait aimé voir flotter ta chevelure dans son sillage. Là, elle a dû comprendre rapido que quels que soient ses efforts, elle ne serait pas récompensée... En tout cas, je pense que tu as bien fait d'être prudent : les chevaux sont des êtres intelligents qui adorent punir les prétentieux en tous genres. Et les chevaux militaires sont encore plus intelligents et vifs que les autres.

Sur les bénéfices morphologiques et le soin du dos : l'équitation demande énormément de muscles dorsaux, pour bien se tenir justement (c'est quand tu n'en as pas que tu te fais pilonner la colonne vertébrale, et tu comprends alors vite comment les développer). Donc pour quelqu'un qui, comme moi par exemple, passe sa vie vautré à des tables de bibliothèques ou dans son lit, c'est douloureux au départ, mais excellent sur le long terme. Et sinon, l'équitation, je trouve que ça muscle aussi pas mal les bras et les épaules. Etriller correctement, ça demande du biceps (enfin c'est l'impression que moi, qui n'en ai pas, j'ai). Et porter les selles (c'est louuuuuuuurd) et les hisser jusqu'au dos d'un cheval qui est largement plus haut que soi-même, ça fait aussi travailler les bras et les épaules. Mais je conçois que cela reste un peu déséquilibré.

Sur ta remarque faussement osée : bon, t'assumes et tu balances, ou bien ? (si ta remarque coquine est : "les seins qui tombent", c'est pas la peine, hein)

Je te laisse faire tranquille Gilles ton prosélytisme pour l'escrime, le fleuret, les duels à l'épée et tout le reste. Ca me personnellement tente moyen moyen, mais je ne suis pas seule sur Terre (oui, j'en ai conscience, formidable, non ?)

Petitelouise > ah bah il me semblait bien, vu notre discussion chez Hélène que tu étais à Paris. Je pensais être atteinte d'Alzheimer, mais visiblement, pas encore. Tu sais, il y a de formidables formagers à Paris aussi ;-)

Mélina > tu as tout compris au principe de la BO que je n'arrive pas à mettre en haut de mon article, sinon, c'est trop moche, ça décale tout. Donc bravo et bon app' !

Anonyme a dit…

Mais c'est trop tip top le cheval!

Bon en fait nan, ca a l'air vachement sympa quand t'en parle (surtout la partie bleus et culotte wonderbra) mais ce genre de bestiole me fait surtout extremement peur, perso.

On notera le commentaire de Denys, l'un des plus long jamais rédigé (ever), qui m'a fait rire.

Anonyme a dit…

Et ça fait mal comment aux jambes ?

Mademoiselle Coco a dit…

Kenders > moi, ce sont les chiens qui me paniquent. Mais je ne me suis jamais fait attaquer par un cheval... (il est toutefois plus rationnel d'avoir peur d'une grosse bête que d'une petite, je te le concède). Sinon, dis à Denys d'ouvrir un blog, ça lui fera plaisir ;-)

Charles attend (ah ben je vois qu'on est sur le même niveau, toi et moi, question jeux de mots !) > tu as déjà fait involontairement le grand écart ? Facial ou pas, peu d'importance. C'est un peu comme si l'espace d'un instant, on te déchirait les muscles à l'intérieur des cuisses. Et bien là, c'est pareil, sauf que ça dure 3 jours sans s'arrêter. Mais ça finit par disparaître.

Anonyme a dit…

@Denys, faire St-Cyr, ou je suis presque née, fut un grand fantasme et un immense regret!
Si je retire de ta description toute idée de fatuité et de gloriole facile de jeunes bourgeois fats et pédants, ça me fait grave planer! ;-)
Finalement, je crois que mieux vaut le nerveux que la rosse, parce qu'on est tellement occupé à ne pas se casser la margoulette qu'on oublie de sentir son ridicule, tandis que sur la rosse, talonnant ses flancs comme une brute...
En tout cas,excellente histoire, très drôle!

@Coco, je sais pas ce qui se passe, je ne me fait draguer que par de grands et sémillants vingtenaires en ce moment. Va comprendre!

Anonyme a dit…

@Ardalia : Peut-être t'ai-je blessée avec mes conneries sur ton "inflammabilité", je m'en excuse, c'est juste que d'ordinaire tes commentaires montrent un certain sens de l'humour, et j'ai pensé que cette blague pas bien maline, mais certainement pas méchante de ma part, ne t'indisposerait pas. Mais ta réaction me laisse perplexe : je ne suis pas sûr de bien comprendre ce que tu veux dire avec ta " fatuité et [..] gloriole facile de jeunes bourgeois fats et pédants ". J'ai plutôt un regard distancié et teinté d'auto-dérision que prétentieux sur cette période de ma vie, l'anecdote que je rapporte le prouve assez bien je pense... et quant à m'inclure dans le périmètre (galvaudé en général) de la "bourgeoisie", tu ne sais absolument pas qui je suis et il est certain que je ne cadre pas avec ton désobligeant stéréotype social, en dépit de tes préjugés sur les écoles militaires.

@Coco : nan, je ne parlais pas de la poitrine, il s'agissait d'un muscle particulier, et ça n'avait rien de critique ou moqueur. Mais puisque tu vois d'emblée le mal partout, hé bien je n'en dirai pas plus voilà tout ;-)

Mademoiselle Coco a dit…

OUHOUHOUHOU, Cessez-le-feu !!! Je ne sais pas si j'ai bien saisi ce qu'Ardalia voulait dire Denys, mais en gros, je pense qu'elle ne parlait pas de toi en évoquant les prétentieux des écoles militaires. D'après ma lecture plus bisounours que la tienne, il me semble qu'elle ne rebondissait que sur la description que tu avais faite du fat qui s'était pris pour un cascadeur équestre. D'ailleurs, regarde bien, elle avait fait un petit smiley inclusif ";-)" pour te mettre dans la plaisanterie. Et d'après sa remarque adressée ensuite à moi, elle n'a visiblement pas été le moins du monde choquée par tes propos. (Ardalia, si t'as été choquée, je t'ai déjà connue moins Sainte Nitouche, je ne dirais que ça :p). Allez, on fait la paix ?

Mademoiselle Coco a dit…

Ardalia > les phéromones ? Le forro ? Ton charme inimitable ? L'attrait de la nouveauté ?

Denys > roh, c'te niaiseux, diraient nos amis québecois... Pffff... Un muscle ?? Je cherche, je cherche !

Anonyme a dit…

@Denys, wouhouhou, que d'ardeur!! L'explication de Coco est pile poil exacte, le tout assorti de souvenirs familiaux. Allons, jeune homme, vous m'aviez devinée juste, et vous me jugez si mal!
Un malentendu à l'écrit, quelle pitié...
Pardonnée?

(ptin, des fois, je me crois grave dans "les liaisons dangereuses", comme si j'avais kiffé!)

@Coco, la nouveauté, elle commence à se lamentablement défraîchir, je crois plutôt que l'on imagine bien des choses à propos de l'expérimentée défraicheur... ;-)

Mademoiselle Coco a dit…

Ardalia > nan mais je voulais dire que sauter de dizaine (autrement désigné par "sauter une trentenaire", si tu veux donner dans le classe) était un truc nouveau pour les jeunots de 20 ans. Quel que soit ton propre état de fraîcheur, tu est rafrachîssante de nouveauté pour ces vingtenaires. See what I mean ?

Mademoiselle Coco a dit…

Ardalia > avec le recul, je suis pas sure que tu le prennes comme un compliment... Je te répondrai demain, là, c'est dodo ;-)

Anonyme a dit…

c'est bizarre, le calcul doit avoir eu lieu sur des mannequins, qui me font penser aux scultpures de Giaccometti plus qu'a des vraies femmes. je suis mince, je ne remplis pas les jambes de pantalons et pourtant, si il y a bien un espace entre mes cuisses c'est a peu pres au milieu et je ne suis pas sure qu'il y ait 3 centimetres. si je les ai eu un jour c'est lorsque tout le monde me trouvait trop maigre.
c'est bien a cause de ce genre d'inepsies qui vous font sentir "laides" que nous sommes souvent insatisfaites de notre physique. j'a cesse de lire les magazines feminins chez le coiffeur le jour ou j'y ai lu un guide de la chirurgie esthetique pour modifier la taille et la forme de ses seins...

Mademoiselle Coco a dit…

Columbine > tu as exactement compris le principe, il s'agit de faire culpabiliser non seulement les rondes (mais elles ont l'habitude) mais aussi les minces qui ont les cuisses qui se touchent. C'est du 100% culpabilisation, 100% magazine féminin. Je pense que je vais me faire modifier la forme de mon petit orteil moi, je trouve qu'il est en disharmonie avec le rest de ma silhouette. J'espère trouver l'adresse d'un bon boucher dans mon prochain "Plus belle dans ma vie" ;-)