16 juin 2006

Le Grand Soir est arrivé

Ca y est, le gala, qui occupait les têtes des sciences-potiches depuis si longtemps est passé. C'était hier soir. Et c'était bien.

Me revoilà donc ! Entière et presque pas amochée malgré une foule en délire. Juste une petite blessure de guerre, le talon aiguille d'une inconnue légèrement inconsciente de ses actes vers la fin de la soirée m'ayant éraflé la moitié de la cuisse en zigzaguant sur le tapis rouge de l'escalier monumental. Je me demande encore comment ça a été tehcniquement possible mais la griffure est là. Domme pour la petite jupe légère d'été que je voulais enfiler aujourd'hui ! Mais ce n'est pas le principal.

Le principal est que j'ai passé une très bonne soirée, même si elle s'est révélée un peu courte à mes yeux. Ils ont mis tout le monde dehors à 4h du matin au moment où la soirée commençait vraiment à battre son plein et à devenir intéressante. Et la sortie a nécessité une heure étant donné les embouteillages au vestiaire qu'a provoqués cette fin précoce (d'où la foule en délire).

J'ai pu voir plein de gens, quasi-tout le monde (que je connaissais), ce qui n'était pas évident au premier abord. J'ai en particulier pu retrouver mes copains de loin, ceux qui ne sont plus à Paris et qui étaient revenus exprès. Supageil ! J'ai même pu - grâce à mes nombreuses relations :-) - accéder au carré VIP de la soirée, qui avait l'avantage d'offir du champagne frais (plutot tiède et en rupture de stock dans les autres salles).

Vous me connaissez, j'adore les pseudo-observations sociologiques. La soirée d'hier était une excellente occasion de tirer des conclusions à 2 euros. J'ai notamment remarqué une relation inversement proportionnelle entre l'élégance des robes de ces demoiselles (en début de soirée) et leur dignité à partir de 2 heures du matin. Il y en a certainement que ça n'a pas surpris. En tant que non-habituée des soirées du BDE (est-ce toujours comme ça ?), j'ai légèrement tiqué. Rassurez-vous, j'ai bien évidemment gardé toute ma fraîcheur et ma dignité jusqu'au bout de la nuit, nan mais.

Et le retour à 5h du matin m'a permis de constater qu'il y avait un véritable gisement d'emplois dans le secteur des taxis parisiens. A bas le numerus clausus !!! J'ai finalement réussi à un alpaguer un après avoir cherché quasiment 1/2h. Fin du gala ! Avec le recul, je me dis "tout ça pour ça". Toute cette agitation pour quatre petites heures. Oui, mais quelles heures ! A l'année prochaine, sans hésitation.

Bien évidemment, une fois chez moi, je pétais la forme. J'ai failli apporter les croissants à Alban, mais il était presque trop tôt. Impossible de m'endormir, trop bizarre de se coucher alors qu'il faisait jour (je sais, ça arrive à des tas de de gens, mais depuis que je suis rentrée à Paris, je vis comme une nonne et ce sont des habitudes qui se perdent vite). J'ai comaté devant une rediffusion de Vis ma vie sur Lagaf en marin pompier. Même ça n'a pas marché. Les ouvriers qui commencent à arriver à passer le kärcher (sans aucune allusion à Sarkozator, évidemment) sous mes fenêtres. Sommeil bizarre, entrecoupé jusqu'à 14h.

Et bien sûr, maintenant que j'essaie enfin de terminer la rédaction de mon exposé de DPA, là, j'ai envie de dormir. Mais il faut que je tienne. D'abord parce qu'il faut absolument que j'envoie ce p*** de devoir à mon prof. Et surtout parce que ce soir, saison 3 inédite de Nip/Tuck sur M6 jusqu'à pas d'heure. Et que je veux être encore réveillée pour voir ça. Mais pas trop réveillée pour pouvoir m'endormir tout de suite après la fin du deuxième épisode et entendre mon réveil aux aurores demain matin (rattrapage d'éco, le pied). Et oui, c'est une gestion super compliquée de dormir assez mais pas trop tout en étant réveillée aux bons moments. On paie toujours ses addictions. Je le suis autant au sommeil qu'aux séries TV. Ca arrive à des gens très bien vous savez.

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