05 mai 2007

La pétasse (le retour)

Après une première pétasse rencontrée il y a une semaine, le destin en a mis une deuxième sur ma route hier soir. Tant d'un coup, je ne suis pas habituée.

Le décor est le même : un bus bondé pour rentrer chez moi. L'action est la même : je me fais écraser le pied. Le dialogue change :

- Aïe ! (ça, c'est moi, j'ai la douleur expressive...)

Elle me regarde, estomaquée à la limite de l'apoplexie tellement ma réaction la surprend, et me sort un magistral (et très sérieux) :

- Oh ben moi, j'ai rien senti...

Comme on apprend de ces erreurs, et que je me suis rendue compte que n'avoir rien répondu à la pétasse 1ère du nom, tant j'étais décontenancée par sa réaction, m'avait aigrie, et que l'aigreur, c'est mauvais pour le bronzage, je me suis dit que cette fois-ci, la pétasse 2ème du nom n'allait pas sans sortir comme ça.

Alors je l'ai regardée très méchamment (vous savez, mon fameux regard hautain chargé de colère froide) en articulant bien distinctement un ferme, mais poli, "ben moi, SI !". Ce qui ne l'a visiblement pas encouragée à s'excuser. Elle est partie s'asseoir la tête haute, style "la bave du crapaud n'atteint pas le pigeon crasseux".

Les bus bondés, une vraie pub pour démentir la réputation des Parisiens...

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