04 décembre 2006

Good old times

Ce soir, à la télé, il y a 4 mariages un enterrement, le type parfait de film qu'on a vu 12 fois, à 12 âges différents, donc de 12 façons différentes. Ce film a vraiment marqué ma jeunesse. Il a marqué ma découverte de l'humour anglais soft ("Scarlett, tu es aveugle, elle a l'air d'une immonde meringue") et de Hugh Grant.

D'ailleurs, à chaque fois que je revois ce film, cela me fait une occasion de plus de pleurer la jeunesse perdue de Hugh Grant. Je sais, ça arrive à tout le monde de vieillir, et dans le genre, à lui plutôt moins qu'aux autres. C'est vrai, il est plutôt bien conservé. Chaque fois, je trouve Andie McDowell aussi indémodable et aussi infroissable depuis 20 ans. Merci L'Oréal. Chaque fois, je me délecte de la froideur cynique de Kristin Scott Thomas.

Bien sûr, chaque fois, le film est un peu plus daté que la fois précédente. Les robes sont de plus en plus ridicules à mes yeux. Les lunettes géantes de Hugh sont d'une ringardise inommable. Et pourtant, le charme agit toujours. Parce que j'ai gardé ma mentalité de pauvre teenager romantique à 3 kopek ?

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