30 novembre 2006

What a difference a day make

Non, la différence, ce n'est pas toi. Mais je trépigne d'impatience, je n'en peux plus d'attendre, et ce pour trois raisons aussi valables les unes que les autres. Demain, je retrouve Andreas (1ère bonne raison) pour aller voir Quartett (2ème bonne raison) avec Isabelle Huppert (3ème bonne raison). Je CREVE d'envie d'aller voir cette pièce depuis une éternité. Et demain, ça va devenir réalité.

J'ai toujours adoré Isabelle Huppert, depuis que je l'ai vraiment découverte, magistrale, dans Merci pour le chocolat de Chabrol. Je l'avais déjà vue avant, mais sans lui prêter plus d'attention que cela, pauvre jeunette que j'étais. J'ai ensuite apprécié son audace quand j'ai entendu qu'elle jouerait dans l'adaptation de l'oeuvre rugueuse d'Elfriede Jelinek, La Pianiste. Elle dégage une telle force dans tous ses rôles, elle n'hésite pas à endosser les plus détestables, avec son air toujours un peu las de la vie, si hautain et si touchant à la fois. Et demain soir, dans moins de 24 heures, je vais la voir jouer devant mes yeux pour la première fois.

La mise en scène - du moins ce que j'ai pu en voir - semble faire de cette pièce une véritable oeuvre d'art. La mise en scène ne met pas seulement en valeur le texte, elle en est le véritable support, elle participe autant que lui à la valeur de l'oeuvre.


En un mot : j'ai hâte !

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