18 juillet 2006

Wieder zu Hause

Et voilà, je suis revenue. "Wieder zu Hause", l'expression qui porte souvent en elle une pointe de soulagement, n'est ici utilisée que pour son côté descriptivement factuel, avec plutôt une pointe de regret. Je ne vais pas raconter tout de suite mes vacances berlinoises, mais pour résumer, c'était juste fantastiquement génialement délicieux. Plus de détails la prochaine fois, avec des photos et tout et tout.

En plus d'avoir quitté Berlin et mes Berlinois préférés, le retour à Paris signifie aussi le retour à la réalité et au travail. D'ailleurs, il faut aujourd'hui que je prépare mon programme de travail pour l'été. Je sens que rien que faire la liste des thèmes que je dois travailler va m'épuiser. Après, reste à voir quand je fais quoi, combien de temps, pour tout savoir bien mais pas trop, sans rien oublier au passage. Se ménager des pauses pour ne pas devenir folle, sans toutefois verser dans la glande absolue. Chaque journée compte, mais SURTOUT, ne pas devenir obsédée par le fait que chaque journée compte. Mais le garder quand même à l'esprit, pour ne pas défaillir dans les moments de paresse. Mon équilibre psychologique, physique et social va être sur un fil cet été. Il va tous les jours falloir réinventer la position idéale du curseur entre "je veux" et "je dois".

Déjà aujourd'hui, la question se pose. Avec des "je dois" qui sont en fait des "je veux". Par exemple, je dois mettre à jour mon blog et écrire 2-3 (4-5-6 plutôt) articles pour Madmoizelle. Je dois répondre à mes mails. Ca, ce sont des faux "je dois", ce sont des "je veux" déguisés en "je dois" pour me donner bonne conscience quand je les ferai à la place des vrais "je dois". Les vrais "je dois" consistent à faire mon programme de travail, ranger ma valise, ranger mon appart. Peut être même un peu travailler. Pour finir, j'irai lire sur une terrasse ensoleillée la pile de Courrier international (Courriers internationaux ??) qui s'entassent depuis quelques semaines sur mon bureau, tous à moitié lus. Ca, c'est un "je veux" qui est aussi un vrai "je dois".

A coup de terrasses ensoleillées et de dîners entre amis, je crois que je vais réussir à faire passer cet été de révisions parisiennes comme une lettre à la Poste. En espérant qu'il me reste un peu de temps pour les révisions.

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