
J'ai toujours adoré Isabelle Huppert, depuis que je l'ai vraiment découverte, magistrale, dans Merci pour le chocolat de Chabrol. Je l'avais déjà vue avant, mais sans lui prêter plus d'attention que cela, pauvre jeunette que j'étais. J'ai ensuite apprécié son audace quand j'ai entendu qu'elle jouerait dans l'adaptation de l'oeuvre rugueuse d'Elfriede Jelinek, La Pianiste. Elle dégage une telle force dans tous ses rôles, elle n'hésite pas à endosser les plus détestables, avec son air toujours un peu las de la vie, si hautain et si touchant à la fois. Et demain soir, dans moins de 24 heures, je vais la voir jouer devant mes yeux pour la première fois.
La mise en scène - du moins ce que j'ai pu en voir - semble faire de cette pièce une véritable oeuvre d'art. La mise en scène ne met pas seulement en valeur le texte, elle en est le véritable support, elle participe autant que lui à la valeur de l'oeuvre.

En un mot : j'ai hâte !
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